Vox Lux de Bardy Corbet avec Natalie Portman, Jude Law, Stacy Martin
Voici l’histoire de Celeste, une star de la pop, sur une durée de quinze ans.
Comme très souvent, on note la très belle interprétation de Natalie Portman, qui aime se mettre en danger, se transformer. Vox Lux, est-ce parce qu’il est dédié à Jonathan Demme, est pour le reste inégal, déroutant, voire malaisant. Le malaise vient probablement de la piètre qualité musicale (assumée) qui entoure le film, bien plus que la thématique terroriste dont il se sert comme écho à l’éclosion d’une star. Le portrait psychologique peine à convaincre, quand la voix off de Willem Defoe tend à apporter une part spirituelle confondante. Le mélange prend parfois, notamment dans les premiers instants du film, où on perçoit les ambitions artistiques du projet, protéiforme, et indépendant, mais le plus souvent apparaît bancal quand écrasé par des clichés sur la condition de star sans réels ressorts, sans véritable propos.
D’autant plus dommage, que par instant, nous repensons à Natalie Portman dans Black Swan, et il nous vient à espérer un nouvel envol, autrement plus lyrique que celui proposé.