Un film de Lorcan Finnegan
Avec Nicolas Cage, Julian McMahon, Nicholas Cassim
Un homme amène son fils surfer sur la plage de son enfance, dans un coin idyllique d’Australie. Il s’en voit interdire l’accès par un gang de surfeurs et son leader. Il décide alors de se battre pour reconquérir ce territoire perdu, quitte à sombrer progressivement dans la folie.
Notre avis: ***(*)
A l’instar de la retrospective du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2024, The Surfer déploie un aspect esthétique typique du cinéma australien reconnaissable entre tous.
Tout le film de Lorcan Finnegan est fortement saturé. A la manière de George Miller dans ses Mad Max, les couleurs excessivement vives presque irréalistes révèlent la beauté du paysage australien et de ses plages paradisiaques.
D’autre part, les personnages eux-mêmes surréagissent en s’inscrivant dans la folie du surfeur interprété par un Nicolas Cage en pleine désolation. La démence de ce protagoniste se caractérise par une musique pour le moins mystique et des flash-back ou visions prémonitoires pour induire le spectateur en erreur quant à la réalité du récit. Notons par ailleurs, un plan en fish-eye où tous les personnages tournent autour du surfeur en l’humiliant, le dénigrant afin de montrer à quel point il n’est personne tant qu’il n’a pas rejoint le groupe.