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L’Homme qui rétrécit de Jan Kounen

Un film de Jan Kounen

Avec Jean Dujardin, Marie-Josée Croze, Daphné Richard

L’Homme qui rétrécit, nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, nous entraîne dans le sillage de Paul, un homme qui partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Élise et leur fille Mia. Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique. Dès lors, il rétrécit inexorablement. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu hostile.

Excellent ou presque sur la forme mais très vide dans le fond !

Il est important de faire la lumière sur la mise en scène permettant d’expliciter les rapports d’échelle liés au fait que le personnage rétrécit mais que son environnement reste à taille humaine avec des plans larges montrant la petite taille de Jean Dujardin. Notons aussi des effets pratiques avec des éléments de décors beaucoup plus gros dans la réalité, encore une fois pour accentuer la différence de taille. En revanche, quelques incrustations sur fond vert fonctionnent moins que le reste des efforts apportés à la réalisation de Jan Kounen.

Le film s’inscrit par ailleurs dans le genre fantastique avec un mélange des registres, à la fois comique avec des touches d’humour subtiles et horrifique lorsque une araignée géante fait son apparition à plusieurs reprises. Ces scènes font parties des points forts de L’Homme qui rétrécit mais ne plairont pas forcément aux arachnophobes.

Enfin, le point négatif indéniable est attribué à cette voix off insupportable du début à la fin, du personnage qui ne permet pas de faire avancer l’histoire. Certes, elle correspond en quelques sortes à la voix intérieure de Jean Dujardin mais n’apporte rien de tangible. À croire que le film ne pouvait rien raconter sans cette voix off. 

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