Un film de Terry Gilliam
Avec Jeff Bridges, Robin Williams, Mercedes Ruehl
Jack, un ex-animateur radio caustique, sombre dans l’alcool depuis le massacre commis par un auditeur dont il s’était moqué à l’antenne. Une nuit d’errance, il rencontre Parry devenu fou après le meurtre de sa femme par l’auditeur en question. En quête du Graal, il recrute Jack pour être son Perceval…
Notre avis: **(*)
En étant le sixième film de Terry Gilliam, Le roi pécheur porte l’héritage des Monty Python dont a fait parti le réalisateur. En effet, le film est empreint d’absurde développé par du comique de situation notamment lors du diner dans un restaurant chinois où le cinéaste choisit de filmer les personnages dans un plan d’ensemble fixe qui comporte plusieurs coupes dissimulées par des transitions « low-cost ».
Par ailleurs, Le roi pécheur comprend certaines thématiques récurrentes dans le cinéma de Terry Gilliam à l’instar du désespoir exprimé par le monologue de Jeff Bridges lorsqu’il parle à une marionnette de Pinocchio, accompagné d’une musique lente et mélancolique. La folie est également un leitmotiv pour le réalisateur qui se traduit ici par l’incroyable performance de Robin Williams – déjà au sommet de sa gloire -, ainsi que de nombreux en contre plongée et penchés démontrant la désorientation des personnages.
Finalement, malgré une forme légère, Le roi pécheur explore par le fond, les conséquences d’un traumatisme causé par un attentat qui lie les deux protagonistes où l’un sombre dans la dissociation d’identité et l’autre tente de se racheter afin de devenir une meilleure personne.