Un film d’Amir Azizi
Avec Amirhossein Hosseini (Amir), Nader Pourmahin (Nader), Hadis Nazari (Tara), Nariman Farrokhi (Nariman), Pirouz Nemati (Pirouz), Sohrab Mahdavi (Zio), Elham Azizi (Madre), Sajjad Hamidian (Ciclista), Delaram Kamareh(Ragazza cantante)
Inside Amir suit un jeune homme à Téhéran sur le point d’émigrer. Au milieu de souvenirs épars, de conversations inachevées et de journées qui s’écoulent lentement, il est confronté à une décision qu’il n’a pas encore complètement prise : partir ou rester. La seule chose dont il refuse de se séparer est son vélo, son compagnon dans les rues de la ville et symbole de son passé. Alors que son départ pour rejoindre Tara, sa petite amie qui vit désormais en Italie, approche, nous apprenons comment, il y a des années, leur relation l’avait empêché de participer à un voyage en famille qui s’était soldé par une tragédie. Tara est devenue plus qu’une partenaire : elle en est venue à représenter la vie qui lui avait été épargnée.
Notre avis: *
Un petit film très rapidement produit (la production a démarré en mai de cette année), et cela se.voit. Le film cherche à infuser ce sentiment double qui peut habiter quelqu’un lorsqu’il s’apprête à changer de vie, à faire ses adieux à ses proches et à son pays. En cela, le film est une déclaration d’amour à l’Iran et à sa capitale, Téhéran, qui n’est pour une fois pas montré sous les.bombes. Le film ne pose pas.dz questions politiques, il suit les ballades en vélo d’agir et nous invite à le suivre dans de petits intérieurs à parler de rien et de tout (de rien surtout) avec ses amis, et dans différents quartiers du nord de la capitale, où Amir hume le bon air. Tout ceci pppurrait traduire un oblomovisme et véhiculer des émotions universelles si le réalisateur n’avait part trop multiplier le motif, s’il avait dessiné un personnage adulte et non un enfant qui s’ennuie, s’il avait su nourrir les dialogues d’une pensée profobde ou intelligente, et surtout si son personnage se révélait quelque peu charismatique, ce qu’interprète principal ne parvient pas à faire. Hormis 20 minutes improvisées oû les personnages féminins transmettent quelque chose de plus palpable, nous nous ennuyons nous aussi avec Amir.