Un film d’Aaron Schimberg
Avec: Sebastian Stan, Renate Reinsve, Adam Pearson, Miles G. Jackson, Patrick Wang, Neal Davidson, Jed Rapfogel, Marc Geller, James Foster, Jr., JJ McGlone
Lorsqu’Edward, un paria à la recherche d’une nouvelle vie et d’un nouveau départ, subit une chirurgie reconstructive du visage, il devient obsédé par un homme qui joue son rôle dans une production scénique basée sur son ancienne vie.
Notre avis: *
Une histoire plutôt rocambolesque, qui emprunte à Elephant Man, dans son point de départ, et imagine y trouver le terreau à un drame plus ample, comme ceux qui nourrissent les pièces de Broadway. La belle et la bête revisitée façon Kenneth Brannagh, le réalisateur commet l’erreur (selon nous) d’appuyer sur les références qui lui servent d’inspiration. A vouloir appliquer une recette miraculeuse, il produit au contraire une œuvre insipide, ampoulée, prévisible, et poussiéreuse. Le sentiment de déjà-vu s’invite très rapidement, et la pauvre (La Belle, ambitieuse et mal intentionnée) Renate Reinsve nous semble très vite embarquée dans un rôle bien secondaire, et caricatural, aux côtés d’un Sebastian Stan (la Bête, puis le prince, puis le dindon de la farce) dont le personnage porte tous les ressorts dramatiques … Les différentes tentatives de rebond, et de mises en abyme ni feront rien, à aucun moment nous ne rentrerons dans la fable, la romance ou le concept artistique, intellectuel ou narratif. Aucun vertige donc.