Site icon Le Mag Cinéma

In the Hand of Dante de Julian Schnabel

Un film de Julian Schnabel

Avec: Oscar Isaac, Gerard Butler, John Malkovich, Louis Cancelmi, Jason Momoa, Gal Gadot, Sabrina Impacciatore, Martin Scorsese, Al Pacino, Franco Nero

Nick Tosches, un écrivain, apprend qu’un manuscrit de La Divine Comédie de Dante, volé au Vatican, est réapparu à New York. Incapable de passer à côté de cette opportunité, Nick décide de tenter d’authentifier ce manuscrit et de mener l’enquête sur ses origines, son parcours et celui de son auteur.

Julian Schnabel s’inspire de l’histoire de Dante vaguement pour nous entraîner dans une insipide histoire de gangsters, qui se veut acide, ou acerbe, mais se révèle plate, voire vulgaire. Cette introduction où Schnabel se prend, avec beaucoup de prétention, pour l’un des frères Coen, voire pour Tarantino, reproduisant par exemple des dialogues volontairement creux, profondément inscrits dans un quotidien crasseux, en contraste avec la violence des comportements de l’ensemble des protagonistes, bêtes à manger du foin. Tout cela, très bête, nous fait patienter avant ce que l’on espère le vrai sujet de Schnabel l’aspect historique, autour du personnage de Dante. Mais là aussi, par excès de prétention, Schnabel installe un dispositif très proche du ridicule, où le récit historique se voit confier aux même acteurs que l’on trouvait dans la première partie. L’effet recherché ? Probablement du comique. Le résultat obtenu ? Une impression de grand n’importe quoi, une légèreté absolument pas de mise avec ce que l’on aurait pu attendre autour d’un sujet aussi ambitieux que celui de raconter Dante. Isaac s’y noit, ses jérémiades ne sauveront pas plus le film que Martin Scorcese en vieil érudit barbu qui professe des dialogues sans queue ni tête. A croire précisément que Schnabel pense sincèrement que cet aller retour en un temps présent en noir et blanc, et un temps passé en couleur, vaut inspiration artistique … Nous en sommes loin, à des allers lumière, la consternation laisse la place petit à petit à un ennui profond dont nous ne ressortirons pas.

Quitter la version mobile