Le festival Européen du Film Court de Brest s’est déployée depuis ce mercredi 8 Novembre, et se poursuit, demain encore, avec la reprise des film primés. La sélection plus resserrée que par les années passées (moins de films, moins de projections), était, comme à l’accoutumée, de qualité, et a permis de capter les tendances actuelles, de rendre compte de la diversité des regards, et de la fonction du cinéma (politique, artistique, philosophique, divertissante, alertante, …). Les grands réalisateurs de demain se trouvent probablement parmi quelques uns des jeunes cinéastes ici invités.
Pour en attester, ce samedi était projetée une sélection Du court au long en rapport avec les 40 ans de l’Agence du court métrage, qui proposaient les courts métrages de Justine Triet (Vilaine fille mauvaise garçon où s’y illustre une captivante Laetitia Dosch, avant Jeune Femme), Delphine (Tigre), Thomas Caillet (Paris Shanghai) ou Just Philippot (Acide). Le festival aime aussi suivre ceux qui ont pu être découvert grâce au festival, avec les séances Un court, un parcours (Claire Barrault, nous y reviendrons, Gino Pitarsh, et Noé Bach), mais aussi les séances Le court d’après. La séance de cloture reprend ce soir quelques uns des courts métrages les plus remarqués cette année (notamment à Clermont Ferrand).
Notre coup de cœur était cette année pour un film en sélection Brest Off, né quelque part, qui reprend et renouvelle le procédé de Good Bye Lenin et le transpose en Palestine (camp de Balata), Palestine Islands de Nour Ben Salem et Julien Menanteau, émouvant, et hélas, tristement d’actualité.
En compétition européenne, des deux sélections qu’il nous a été permis de voir, nous mettons en avant a Study of empathy qui nous a particulièrement séduit par son procédé cathartique, paradoxal (pudique et impudique, provocant et apaisé tout à la fois) et la puissance de son message – , et à moindre titre, par Tits, pour son regard, précisément empathique.
Voici le palmarès de cette 38ème édition: