Le printemps est arrivé, le changement d’heure rallonge les soirées, la crise climatique tend à réchauffer plus encore l’atmosphère, les bourgeons fleurissent, les feuilles se laissent entrevoir, la France brûle, le festival de Cannes se prépare. D’ailleurs, les très belles sections parallèles que sont la Semaine de la critique et la quinzaine des réalisateurs cinéastes viennent d’annoncer leurs affiches, l’une comme l’autre de bon goût. Ce sera Aftersun pour le premier, et Val Abraham pour le second. Une cinéaste de demain (et d’aujourd’hui) et un grand cinéaste regretté. L’une et l’autre semblent étrangement se répondre quand on les juxtapose, coté face et côté pile.