Le visage d’un acteur est son outil de travail. C’est toujours triste de voir un acteur que vous adoreriez bousiller le sien.
Mickey Rourke, avait, originellement, un très beau visage et une voix fluette à la Michael Jackson qu’il utilisait à bon escient (si, si, voir ICI). Au point, dans les années 80, d’être érigé au même rang qu’une légende comme Marlon Brando.
La comparaison avec le roi de la Pop, quand à elle, ne s’arrête pas là. Dans les années 90, Mickey chute. Une chute sans fin. Il mute. Officiellement parce qu’il s’est fait abîmer le visage suite à des matchs de boxe. Méconnaissable et grillé autant qu’inexpressif, plus aucun réalisateur ne l’engage. Et puis Rourke revient, sous une autre forme, forme pénible pour ceux qui l’ont tant aimé avant : gueule refaite, voix très grave, corps bodybuildé qui feront les bonheurs d’Iron man et autres Sin City. Frank Miller avoua récemment d’ailleurs qu’il le voyait pas le fluet Mickey dans l’adaptation cinématographique de sa BD avant de voir la masse que l’acteur était devenu.
Il était déjà rude, pour les nostalgique d’Angel Heart et de 9 semaines 1/2 – ou tout simplement ceux qui l’avait aimé à son meilleur- de s’accoutumer à celui qu’il était devenu.
Il faudra pourtant se faire à la nouvelle nouvelle forme, encore plus étrange et malaisante, qu’a choisi l’acteur dernièrement, en dépit des mésaventures que lui avaient occasionnées des chirurgiens peu scrupuleux :
Mickey avait joué dans La porte du Paradis et L’année du Dragon de Michael Cimino, un autre volontairement grand brûlé du cinéma. Ils se ressemblent désormais, hélas, comme deux gouttes d’eau.
Peut être que la boxe lui permettra de casser également son nouveau visage de cire…
https://www.youtube.com/watch?v=QyfGGxFXRCk