Mieux qu'on long commentaire, un simple extrait suffira à témoigner de la bêtise crasse de Madame Soral : "Vous auriez envie de vous appeler Agnès Hitler ?". L'intelligence c'est comme les idées politiques, ça n'a rien d'héréditaire et chez les Soral c'est assez mal partagé. Et puis c'est vilain de dégoiser comme ça sur son frérot et de lui faire porter le chapeau d'une carrière en berne. Est-ce que je parle de ma soeur qui est communiste, moi ?
J'avoue qu'Alain Soral m'amusait beaucoup à une certaine époque (celle de "Jusqu'où va-t-on descendre ?" et de "Socrate à Saint-Tropez"), beaucoup moins maintenant qu'il a oublié que l'humour mêlé d'intelligence pouvait faire passer des choses énormes aussi simplement qu'une lettre à la Poste. Il y avait du Desproges chez cet homme, j'ose le dire, le désespoir en moins sûrement. Et puis j'ai toujours éprouvé de la sympathie pour ceux qui font un pied de nez, ou mieux encore un bras d'honneur au Système. Cela dit, même si Alain Soral n'a jamais été et ne sera jamais mon maître à penser, je continuerai de lire ses livres et je n'irai plus voir les films de sa frangine, sauf sous la contrainte. Chez moi, la famille, c'est sacré.