Auteur Sujet: ABDELLATIF KECHICHE  (Lu 32910 fois)

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ABDELLATIF KECHICHE
« le: janvier 03, 2014, 04:28:13 am »
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[pdf]http://www.festivalff.cz/IMG/pdf/abdellatif_kechiche_vf.pdf[/pdf]
« Modifié: janvier 11, 2014, 03:16:54 pm par Gilles Eusebe »



Hors ligne Gilda

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Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #1 le: janvier 10, 2014, 02:51:25 am »
Adbellatif Kechiche est le nouveau Maurice Pialat ! Claude Berri avait bien raison ! Même s'il est réducteur de faire une telle comparaison. Je le suis depuis le début et j'aime tout ses films. Et le dernier a commis la prouesse de mettre tout le monde d'accord (Techikart, Le Monde, Libé, RCF, le jury de Cannes, le public) !

Dommage que les rumeurs et les réglements de comptes aient un peu pourri l'ambiance lors de la sortie de La vie d'Adèle ou même lors de sa présentation à Cannes. :-\

Hors ligne Pat Monkey

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Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #2 le: janvier 13, 2014, 05:30:04 pm »
Le nombrilisme du cinéma français me fascine presque autant que sa prétention à être le meilleur au monde dans sa catégorie, le film d'auteur. C'est chaque fois la même chose. Dès qu'un festival se présente quelque part dans le monde, il va de soi qu'on va décrocher la palme ou le premier prix du meilleur film étranger, à croire que c'est là l'unique but à quoi tendent les auteurs plutôt que de remplir les salles. Je ne suis donc pas plus surpris que ça de voir aujourd'hui La Vie d'Adèle, dont les médias n'ont cessé de nous vanter les extraordinaires qualités depuis une semaine, se ramasser une gamelle. Ce n'est pas que les jury se suivent et ne se ressemblent pas, c'est qu'ils n'ont pas en charge les mêmes intérêts d'un continent à l'autre. Relativisons donc cet échec au Golden Globe, mais reconnaissons quand même que ce n'est que justice, et je me plais aujourd'hui à imaginer la tête que tire tout ce petit monde après s'être donné tant de mal pour faire parler de lui. Quand une comédienne issue d'un milieu privilégié se plaint des conditions de tournage de son film, je me demande ce qu'elle dirait si elle devait se tirer 8 heures par jour derrière la caisse d'une grande surface pour un salaire de misère. Et quand une autre dit regretter les scènes de sexe alors qu'elle accepte en toute connaissance de cause un rôle de lesbienne, je me dis qu'il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.

A force de vouloir cerner au plus près les états d'âme de l'individu confronté à son morne quotidien, le cinéma d'auteur a fini par décrocher complètement des véritables préoccupations des gens. Tandis que le quidam ordinaire se demande tous les jours comment il va arriver à boucler sa fin de mois, l'héroïne d'aujourd'hui, moins terre à terre en apparence, est tiraillée entre deux tendances : je coucherais bien avec mon copain mais je me sens attirée par ma copine. Pas étonnant du reste, qu'on le veuille ou non, ce cinéma-là, qui se voudrait celui du social, est essentiellement un cinéma bourgeois, et si d'aventure il prend pour cadre une cité HLM, c'est pour verser dans la démagogie (voir La Haine). La bourgeoisie a des problèmes d'argent comme le petit peuple, mais il ne sied pas d'en parler. Au cinéma, elle vise à des idéaux plus élevés.

La Vie d'Adèle est un film qui s'inscrit parfaitement dans l'air du temps, film de merde pour une époque de merde qui cultive l'individualisme et le mal-être. Mal filmé (sauf à filmer un tremblement de terre, mieux vaut ne pas sucrer les fraises quand on tient une caméra), mal interprété, vulgaire comme les deux mini connes qu'il met en scène, ne dédaignant pas le cliché (les pauvres, ça regarde la télé, sauf Arte bien sûr, tandis que chez les riches, on disserte sur l'Art dans tous ses états), à prétention culturelle avec ça, il s'obstine 3 heures durant à nous dire qu'il n'a rien à nous dire. C'est un film moche dans tous les sens du terme. Autres temps, autres moeurs. Même si elle n'était qu'un aspect du film, combien était belle et sublimement évoquée la passion amoureuse de Simone Renant pour Suzy Delair dans Quai des Orfèvres ! Relation saphique traitée avec la même délicatesse, une quinzaine d'années plus tard pourtant, dans La Fille aux Yeux d'Or. Aujourd'hui, la laideur est partout de mise dans le cinéma français et la complaisance finit dans le sordide.

Je voulais, sur le même sujet, citer un texte d'Alain Soral qui est aussi, il n'est peut-être pas inutile de le rappeler ici, réalisateur. Ou plutôt qui l'était, son engagement politique lui ayant semble-t-il définitivement fermé les portes d'un milieu hostile aux trublions de son espèce. Je vais m'abstenir, sachant combien l'évocation de son seul nom en irrite plus d'un, et puis le texte en question est assez long et j'avoue être assez réticent à l'idée de le retranscrire ici dans son intégralité. Je me contenterai de renvoyer ceux que le sujet intéresse à cette autre page : http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-laideur-tres-politique-du-cinema-francais-22203.html

L'article vaut la peine d'être lu et médité, mais aussi d'être nuancé. Il n'est évidemment pas question d'enfermer tous les auteurs dans le même panier sous prétexte qu'ils oeuvrent dans le même genre. Le cinéma d'auteur est peut-être le plus protéiforme qui soit. Néanmoins, la ligne générale de ce texte reflète un triste état de fait.
« Modifié: janvier 13, 2014, 05:41:17 pm par Pat Monkey »

Hors ligne Gilles Eusebe

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Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #3 le: janvier 13, 2014, 07:15:53 pm »
Le nombrilisme du cinéma français me fascine presque autant que sa prétention à être le meilleur au monde dans sa catégorie, le film d'auteur. C'est chaque fois la même chose. Dès qu'un festival se présente quelque part dans le monde, il va de soi qu'on va décrocher la palme ou le premier prix du meilleur film étranger, à croire que c'est là l'unique but à quoi tendent les auteurs plutôt que de remplir les salles. Je ne suis donc pas plus surpris que ça de voir aujourd'hui La Vie d'Adèle, dont les médias n'ont cessé de nous vanter les extraordinaires qualités depuis une semaine, se ramasser une gamelle. Ce n'est pas que les jury se suivent et ne se ressemblent pas, c'est qu'ils n'ont pas en charge les mêmes intérêts d'un continent à l'autre. Relativisons donc cet échec au Golden Globe, mais reconnaissons quand même que ce n'est que justice, et je me plais aujourd'hui à imaginer la tête que tire tout ce petit monde après s'être donné tant de mal pour faire parler de lui. Quand une comédienne issue d'un milieu privilégié se plaint des conditions de tournage de son film, je me demande ce qu'elle dirait si elle devait se tirer 8 heures par jour derrière la caisse d'une grande surface pour un salaire de misère. Et quand une autre dit regretter les scènes de sexe alors qu'elle accepte en toute connaissance de cause un rôle de lesbienne, je me dis qu'il y a des coups de pieds au cul qui se perdent.


Peut-on s'essayer à défendre le cinéma français sans être accusé de snobisme ? Ou plus exactement à défendre le cinéma français dans ce qu'il a de plus artistique, c'est à dire du côté des avant- gardistes, des esthètes, des penseurs, (nul besoin de les citer, ils existaient avant la nouvelle vague, ont eu une apogée internationale avec la nouvelle vague et perdure contre vents, marées et dogmes) et non des faiseurs d'histoire éculés ?

Car oui, la production française continue d'accorder une place à des artistes, et cette oeuvre La vie D'Adèle, car il s'agit réellement de son chef d'oeuvre, critiquable quant à sa gestion humaine, mais aucunement critiquable sur le plan artistique, tant cette oeuvre renferme en elle une puissance émotionnelle qui jaillit, rejaillit, imprègne.

Doit-on rappeler que le cinéma est une invention française, des frères Lumière, et si l'industrie Cinéma existe bien en france, et quoi qu'elle génère un nombre important de films dits d'auteurs, dont la prétention n'égale que la longueur des plaintes nombrilistes, il n'en reste pas moins que cette même industrie accorde une place à des oeuvres osées.

Kechiche invente, propose, quand d'autres font.
Carax ose.
Eustache a explosé les codes.
Godard a révolutionné la narration, et a brillé de son regard.
Pialat provoquait, et ses meilleures oeuvres ne sont pas, à mon goût en tout cas, celles qui parlent de lui directement, ses chroniques familiales, mais bien Sous le Soleil de Satan, une oeuvre inclassable.
Dumont radicalise la pensée chrétienne et l'interroge.

Pour ne citer que quelques grands (je ne plaçais pas Kechiche, avant La vie D'Adèle, dans cette catégorie).

Leurs différents projets auraient-ils pu voir le jour sans un traitement exceptionnelle, sans une carte blanche accordée ?

Les producteurs français ont cet avantage par rapport aux producteurs américains pour commencer, mais aussi par rapport à d'autres, de garder une place important à la liberté, même si la tendance est de toujours vouloir réduire les coûts.

Carax avait défrayé la chronique avec ses amants du pont neuf, film le plus cher du cinéma français à l'époque à 120 Millions de francs. Chère, très chère poésie. Combien de blockbusters ou même de navets français ont depuis été produits pour des sommes bien plus importantes ? Même un film comme populaire, en ceci mal nommé, coûte plus cher ...

Bon je m'égare, mais je veux juste dire qu'il est important de défendre un cinéma à prétention artistique, qu'il soit français ou autre, (les français produisent Haneke, Lynch, Polanski, ...)

Ces auteurs là, n'auraient pas leur place dans une industrie purement accrochée au résultat financier, aux nombres d'entrée en salle.

Alors oui il y a une exception culturelle française, comme il existe un art de vivre Italien.
Et cela ne doit pas empêcher, en quoi cela serait-il paradoxal,  d'aimer par ailleurs un film grand spectacle tel La guerre des étoiles, fondement des blockbusters.

Il y a la place pour tous les styles. Pourquoi accuser Kechiche d'avoir été  récompensé parce qu'il était français ?
Car, si on en revient à la vie D'Adèle, ce film est juste puissant, et il le doit en grande partie aux choix de plans, à la radicalité de Kechiche qui concentre les émotions sur un visage. Le cinéma est l'art des images, les messages passent (ou sont latents) dans les images. Adèle Exarchopoulos excelle sous la caméra de Kechiche, et il est fort à parier qu'elle n'excellera plus jamais de la sorte.
Elle pleure à l'image, car elle pleure réellement.
Cette vérité rejaillit.
Elle nous émeut.

Et, si nombre de réalisateurs sont des tyrans, qui n'ont pas peur de recourir à des pratiques que l'on pourrait qualifier de torture pour obtenir de leurs acteurs une larme, une violence, un sentiment, tous n'y parviennent pas avec cette force que l'on note dans la vie d'Adèle.
...
Et Dieu sait que pourtant que je m'étais ennuyé pendant Le Couscous et l'Anon.




Hors ligne Gilda

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Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #4 le: janvier 14, 2014, 12:55:06 am »
@Gilles Eusebe Le couscous et L'anon ?
Tu veux parler de la grain et le mulet (Couscous est bien le titre "international" du film)

Moi je suis une fan du début de Kechiche. J'ai vu mainte fois tous ses films, hormi La vénus noire que je refuse de voir.

J'écrirai demain quelque chose de plus construit :

1) au sujet de l'oeuvre de Kechiche dans son ensemble et de pourquoi je l'aime
2) au sujet de La vie d'Adèle.

Car il est à noter que dans les tops 10 des films de 2013 (cf topic sur le site) je n'ai pas mis La Vie d'Adèle en première position et il y a des raisons à cela.


Hors ligne Pat Monkey

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Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #5 le: janvier 14, 2014, 05:13:33 pm »
Et Dieu sait que pourtant que je m'étais ennuyé pendant Le Couscous et l'Anon.

Moi, c'est le contraire.

Hors ligne Gilles Eusebe

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Re : Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #6 le: janvier 17, 2014, 11:40:33 pm »
Et Dieu sait que pourtant que je m'étais ennuyé pendant Le Couscous et l'Anon.

Moi, c'est le contraire.

Oui bien entendu, et c'est très respectable. Un goût vaut-il mieux qu'un autre, fut-ce le goût des bonnes choses ! Le fois gras est-il objectivement meilleur qu'une bonne tomate par exemple ?
Certes, il y a une classification qui s'entend; par exemple une bonne tomate bien sucrée, avec une chère savoureuse sera meilleure qu'une tomate remplie d'eau, industrielle. Cela semble objectif. La bonne tomate sera plus estimable que la mauvaise ... quoi que je choisisse le mot estimable à dessein, une grille de lecture plus économique encouragera la tomate qui résiste aux chocs, au voyage, qui présente bien, qui est bien calibrée !

Bref, je m'égare (procédé quelque peu malhonnête chez moi, j'en use) pour mieux recentrer.

J'ai volontairement provoquer sur la Graine et Mulet car ce film m'a réellement déplu, quand j'aurais aimé l'aimer. La vie d'Adèle m'a estomaqué, quand j'avais peur de m'ennuyer de nouveau.

Pourquoi ?

Parce que ma sensibilité est celle-là ... Au moment où j'ai vu ces 2 films...  Dans 10 ans ma sensibilité pourra avoir évolué, qui sait ?

Me renierais-je ? Peut-être, je l'ai déjà fait, même si en général les revirements sont en ce qui me concerne plus tôt des compléments, des assemblages. Je continue d'apprécier un Retour du Jedi, vu, à ma grande fierté 17 fois au cinéma, et pour autant, descendre un Titanic et plus globalement les Cameron et autres Michael Bay et défendre ardemment l'Appolonide ou des oeuvres polonaises dans ce qu'elles ont de plus polonaises ...

Tout cela pour dire, qu'il n'y a pas une, mais des vérités ...

En tout cas, Kechiche est pour moi aujourd'hui à classer dans les bonnes tomates, ne serait-ce que parce que nombre ont apprécié la puissance de La Vie D'Adèle ou de La Graine et Le Mulet.
Et je ne suis pas opposé au snobisme qui consisterait à le classer dans les bons foies gras, de marque Palme d'Or, Labeyrie ou Marque Repère. Je le critiquerais vertement s'il vient à me déranger, si je viens à ne partager l'opinion générale ...



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Re : Re : Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #7 le: janvier 19, 2014, 12:36:02 pm »
En tout cas, Kechiche est pour moi aujourd'hui à classer dans les bonnes tomates, ne serait-ce que parce que nombre ont apprécié la puissance de La Vie D'Adèle ou de La Graine et Le Mulet.
Et je ne suis pas opposé au snobisme qui consisterait à le classer dans les bons foies gras, de marque Palme d'Or, Labeyrie ou Marque Repère. Je le critiquerais vertement s'il vient à me déranger, si je viens à ne partager l'opinion générale ...

Quelle salade tu nous fais ! Et sans te froisser, je crains que le mélange tomate/foie gras ne paraisse indigeste aux visiteurs de passage sur le forum. En ma qualité de mauvaise herbe, je suis ennemi de ta tomate (et de ta façon de la cultiver), laquelle il faut le souligner passe par différents stades avant sa cueillette. Dans le cas du sieur Kechiche, de rouge qu'elle était (elle a mûri rapidement vu le peu de longévité du légume), elle a viré au vert. Comme on ne revient pas en arrière, il ne peut s'agir du vert de sa jeunesse mais bel et bien de celui de la décomposition organique, vulgairement nommée pourriture.

Ne le prends pas mal surtout, mais on a tous nos petits défauts...

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Re : Re : Re : Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #8 le: janvier 19, 2014, 03:26:23 pm »
En tout cas, Kechiche est pour moi aujourd'hui à classer dans les bonnes tomates, ne serait-ce que parce que nombre ont apprécié la puissance de La Vie D'Adèle ou de La Graine et Le Mulet.
Et je ne suis pas opposé au snobisme qui consisterait à le classer dans les bons foies gras, de marque Palme d'Or, Labeyrie ou Marque Repère. Je le critiquerais vertement s'il vient à me déranger, si je viens à ne partager l'opinion générale ...

Quelle salade tu nous fais ! Et sans te froisser, je crains que le mélange tomate/foie gras ne paraisse indigeste aux visiteurs de passage sur le forum. En ma qualité de mauvaise herbe, je suis ennemi de ta tomate (et de ta façon de la cultiver), laquelle il faut le souligner passe par différents stades avant sa cueillette. Dans le cas du sieur Kechiche, de rouge qu'elle était (elle a mûri rapidement vu le peu de longévité du légume), elle a viré au vert. Comme on ne revient pas en arrière, il ne peut s'agir du vert de sa jeunesse mais bel et bien de celui de la décomposition organique, vulgairement nommée pourriture.

Ne le prends pas mal surtout, mais on a tous nos petits défauts...

Les salades sont très digestes en été ! En hiver, on consomme plus de soupe il est vrai ... bon la métaphore étant filée, d'autres palais devront se pencher sur ce plat pour nous départager; un sondage s'imposera peut être pour le faire démocratique ...


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Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #9 le: mars 13, 2014, 02:37:48 am »
Bon, Kechiche, qui n'arrête pas d'afficher son militantisme de gauche dans ses films avait commis une boulette en soutenant un mec de l'UMP récemment.

Et là il se prend pour Gaspar Noé ou Cédric Klapisch en se faisant gauler dans un salon du hard porno.

Il dit des choses fausses en parlant de scènes explicites coupées ( et donc en omettant de dire que les scènes d'amour de La vie d'Adèle étaient tournées avec des prothèses -oui, même les scènes où il n'y a que des filles-), il veut tourner un biopic sur une actrice du X des années 70 (que je ne connais pas) à moins qu'il n'arrête le cinéma... et il fait copain avec des actrices du X dont je ne connaissais même pas l'existence...

Bref, je crois qu'on l'a perdu. :-*

Cet article, on dirait un extrait de Paris Dernière, mais à Las Vegas quoi...  ::)

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/abdellatif-kechiche-au-salon-du-porno-a-las-vegas-12-03-2014-3666385.php

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/abdellatif-kechiche-au-salon-du-porno-de-las-vegas_1499021.html
« Modifié: mars 13, 2014, 02:41:24 am par Gilda »

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Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #10 le: mars 13, 2014, 04:13:03 pm »
Bon, Kechiche, qui n'arrête pas d'afficher son militantisme de gauche dans ses films avait commis une boulette en soutenant un mec de l'UMP récemment.

Et là il se prend pour Gaspar Noé ou Cédric Klapisch en se faisant gauler dans un salon du hard porno.

Il dit des choses fausses en parlant de scènes explicites coupées ( et donc en omettant de dire que les scènes d'amour de La vie d'Adèle étaient tournées avec des prothèses -oui, même les scènes où il n'y a que des filles-), il veut tourner un biopic sur une actrice du X des années 70 (que je ne connais pas) à moins qu'il n'arrête le cinéma... et il fait copain avec des actrices du X dont je ne connaissais même pas l'existence...

Bref, je crois qu'on l'a perdu. :-*

Ça me fait penser à la chanson à Brassens, vous savez celle qui est au générique du "Dîner de cons" de Veber. 

"Le temps ne fait rien à l'affaire...", etc.  ;D
« Modifié: mars 13, 2014, 04:16:26 pm par Pat Monkey »

Hors ligne Gilda

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Re : Re : Re : ABDELLATIF KECHICHE
« Réponse #11 le: mars 16, 2014, 02:24:55 am »
Bon, Kechiche, qui n'arrête pas d'afficher son militantisme de gauche dans ses films avait commis une boulette en soutenant un mec de l'UMP récemment.

Et là il se prend pour Gaspar Noé ou Cédric Klapisch en se faisant gauler dans un salon du hard porno.

Il dit des choses fausses en parlant de scènes explicites coupées ( et donc en omettant de dire que les scènes d'amour de La vie d'Adèle étaient tournées avec des prothèses -oui, même les scènes où il n'y a que des filles-), il veut tourner un biopic sur une actrice du X des années 70 (que je ne connais pas) à moins qu'il n'arrête le cinéma... et il fait copain avec des actrices du X dont je ne connaissais même pas l'existence...

Bref, je crois qu'on l'a perdu. :-*

Ça me fait penser à la chanson à Brassens, vous savez celle qui est au générique du "Dîner de cons" de Veber. 

"Le temps ne fait rien à l'affaire...", etc.  ;D

Il n'est pas con. Ce n'est pas le problème.
Il cache bien son jeu. Quand il est interrogé par les journalistes -ou autre- il est plus timide et doux que Charlotte Gainsbourg quand elle était ado... alors que c'est un tyran hurlant à la Pialat sur les tournages ! Il cache bien son jeu. Et depuis tout ce qu'il s'est pris dans la figure depuis son dernier film, il semble s'égarer, voire devenir fou.

 

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